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Pot-au-feu dominical de Perrégaux aux pélotass

Posté par lesamisdegg le 13 septembre 2019

Dans un couffin j’avais deux blancs de poulet, 500g de veau, une belle pointe de jambon de Bayonne, des navets, des carottes, et deux belles pon-de-ter’ et dans l’autre un tchorizo, 250g de boudin, des blanquicoss,

Mettre les légumes à cuire entiers ; une partie du bouillon servira à cuire les pois-chiches mis à tremper la veille au soir.

Dans un grand saladier émietter le boudin, le jambon et une baguette de la veille, rajouter 2 œufs battus,  4 dents d’ail haché, une poignée de pignons de pin, le blanc de poulet et le veau hachés, une petite botte de persil haché. Saler poivrer

Bien mélanger en malaxant à la main, puis réaliser les boulettes, péloticass, dans la paume de la main.

NB : les véritables boulettes contenaient le sang du poulet sacrifié pour le pot au feu et non pas du boudin.

Mettre les pois-chiches à cuire dans le bouillon de légumes. Une fois cuits les rajouter aux légumes qui mijotent avec blanquico, tchorizo et poulet.

C’est le moment de poser les boulettes dans la marmite pour qu’elles cuisent au sommet du pot au feu.

Qu’on se régale !

 

péloticass du dimanche

péloticass du dimanche

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La « salade juive » de mon aouéla Emilia

Posté par lesamisdegg le 9 septembre 2019

Mémé Emilia habitait un immeuble en centre-ville, près du cinéma « Le Régent », au troisième étage. Au second vivait sa sœur de lait Esther Obadia.

En cette fin d’été 1954 il faisait encore très chaud. Elle décida de préparer une bonne salade juive pour le lendemain quand l’aouélo Grégoire rentrerait de sa nuit de pèche sur la jetée.

Du marché de la rue de la Bastille elle ramena huit belles tomates mures et bien fermes, quatre « piments » -poivrons- rouges et quatre autres verts, du persil .elle avait déjà le thym, le laurier, l’ail, l’huile d’olive, le cumin.

Esther lui prêta le kanoun pour faire griller les piments et monta d’un étage pour veiller à la bonne marche de sa recette. Elle l’aida à retirer les peaux noircies au kanoun. Ouverts en deux, les piments se virent épépiner, bien éplucher.

Les tomates bénéficièrent du même régime : grillade, épluchage, épépinage.

Quatre dents d’ail furent grillées, épluchées, dans la foulée.

Le beau et grand saladier en verre vert effectua sa dernière mission(1). L’aouéla y mélangea les piments coupés en lanière  les tomates concassées , l’ail , le thym , le laurier , le persil haché , le cumin .après avoir salé , poivré et arrosé d’huile , le tout , le saladier , bien couvert fut placé dans la glacière.

L’aouélo parti à la pèche en fin de journée, revint à l’aube, le « sarnatcho » bien rempli.

Et le midi on se régala avec lui de la salade juive.

 

salade juive

salade juive

 

 (1) le saladier vert s’étant brisé au sol, l’aouéla s’empressa d’aller racheter le même afin que l’aouélo ne soit pas privé de « son » saladier  .çà ne se faisait plus en verre mais en plastique. Au déjeuner dominical et familial suivant l’aouélo pris le saladier bien connu et les feuilles de laitue volèrent jusqu’au lustre. Le saladier jumeau, en plastique, pesant beaucoup moins que son prédécesseur, s’étant vu appliquer la force de levier habituel avait pris son envol pour le lustre de la salle à manger, à la stupeur générale.

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